Décès de Michel Mabire

Au nom de tous les Amis du Musée Louis-Philippe et plus particulièrement au nom de son Conseil d’Administration, je voudrais tout d’abord présenter à la famille de Michel Mabire toutes nos sincères condoléances et lui exprimer notre plus vive sympathie. Et, si vous me le permettez, j’oserai dire que nous aussi, les Amis du Musée Louis-Philippe, nous nous sentons un peu orphelins aujourd’hui, tant il a compté dans la vie de notre association et dans la nôtre, en tant qu’administrateurs. Durant près de 40 ans  de dévouement à notre association, il nous a communiqué sa passion pour le Château d’Eu et son histoire, son désir de faire revivre ce monument en reconstituant progressivement ses collections.

Revenons quelques années en arrière : lorsque Madame la Comtesse de Paris fonde notre association pour redonner vie au patrimoine du Château, c’est tout naturellement qu’elle fait appel à Michel pour en être le Vice-Président. Elle savait qu’avec ses qualités de précision et de rigueur héritées d’une carrière dans le notariat, associées à son intérêt pour l’Histoire, Michel serait « l’homme de la situation ». Elle ne s’était pas trompée et lors de son décès, il est apparu à tous comme une évidence que Michel était le candidat idéal pour reprendre la présidence. Tant et si bien que durant plus de 17 ans, il a assumé cette fonction avec compétence et maestria : sous son « règne », l’association s’est considérablement développée pour compter aujourd’hui plus de 500 adhérents, non seulement en Normandie mais dans tout le reste de la France et à l’étranger. Grâce à ses qualités de diplomate, il a su maintenir d’excellentes relations avec les différentes municipalités et directions du Musée tout en préservant une certaine harmonie au sein du conseil malgré la diversité des personnalités. A la fois discret et plein de rondeur, alliant humour et cordialité, il excellait dans les contacts quels que soient ses interlocuteurs

Ce n’est qu’en raison de ses problèmes de santé qu’il a dû démissionner en 2020, non sans regret. Mais il n’en abandonnait pas pour autant son intérêt pour le Musée et sa chère association. Il proposa alors d’en devenir vice-président ce qui lui permit de rester intimement associé à notre devenir et de nous transmettre son expérience, ses conseils et surtout sa passion.

Michel va donc manquer cruellement à chacun de nous, famille et amis, mais il peut reposer avec la conscience du devoir accompli : il nous a montré le chemin, nous n’avons plus qu’à le suivre.